AU REVOIR LA HAINE ET LE MENSONGE
Choi, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire a bouclé officiellement hier sa mission en terre d’Eburnie. Et malgré tout le tintamarre que l’homme a pu orchestrer autour de son activité dans notre pays, et contrairement à ce qu’il veut nous faire croire, ils ne seront franchement pas nombreux les Ivoiriens qui le pleureront. Car le Sud-coréen n’aura pas laissé que de souvenirs impérissables. Loin de là !
Nos concitoyens ont encore en mémoire sa précipitation suspecte à certifier les résultats du second tour de la présidentielle donnés pourtant dans des conditions scandaleuses par Youssouf Bakayoko. La suite est connue de tous. Un acte grotesque qui avait permis aux Ivoiriens de découvrir la grand machin onusien dans toute sa laideur. Ayant ainsi pris fait et cause pour le camp Ouattara, Choi finira par être contaminé par la haine que ses nouveaux compagnons vouent depuis des lustres au président Laurent Gbagbo. Une haine si vive au point où le diplomate( ?) onusien en est même à regretter de n’avoir pas laissé massacrer, fin mars 2011, les cadres pro-Gbagbo qui lui demandaient la protection de l’Onuci, face à la rage meurtrière des bandes armées descendues du Nord. Ces regrets, Choi les a exprimés hier sur les antennes de RFI.
Tout simplement déroutant de la part d’un homme qui se vante de nous avoir apporté la paix et la démocratie ! Une grossière forfaiture qui n’a de sens qu’aux yeux de ses mandants et leurs relais locaux. C’est pourquoi, il peut être certain qu’il ne nous manquera pas. Au revoir donc Choi, au revoir aussi la haine et le mensonge.
Yves de Séry |
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