Avant toute collaboration avec les forces pro-ouattara, la gendarmerie nationale demande la libération de ses éléments

Publié le par thruthway

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Selon la presse Afrique Monde de ce jour,

La gendarmerie nationale annonce sa participation à la pacification du pays, à condition que ses éléments détenus par les forces pro-ouattara (Frci), recouvrent la liberté.
Des éléments de la gendarmerie nationale sont aux mains des Frci, selon le général Edouard Kassaraté Tiapé, commandant de la gendarmerie nationale, qui demande leur libération afin que les gendarmes participent à la pacification totale du pays. Il a fait cette proposition ce lundi au général Michel Gueu lors d’une visite des casernes du district d’Abidjan.

«Nous demandons à vos hommes de libérez nos hommes, sinon, ils n’iront pas à l’intérieur pour la pacification du pays », a averti le général Kassaraté. Le commandant de la gendarmerie nationale a aussi pris l’engagement de faire réparer les engins endommagés dans le camp Agban lors des combats entre les rebelles pro-ouattara et Fds. « Nous allons tout faire pour réparer les engins. La facture sera remise au Premier ministre, » a-t-il ajouté.

La cohabitation entre les Frci et les Fds semble ne pas être au beau fixe. Un incident malheureux se serait produit ce lundi entre les deux forces causant la mort d’un militaire dans l’ancien camp d’Akouédo. Ce fait a été signalé au général Gueu par les frères d’arme du défunt encore sous le choc qui ont déploré l’acte de l’élément des Frci. Face à cette ambiance, Michel Gueu a ramené les uns et les autres à la raison. « On a tous travaillé ensemble. Il n’est pas question que nous nous tirons dessus.

Le champ de bataille n’est pas ici, » a-t-il déclaré. Nous apprenons par ailleurs, ce mardi matin de sources proches de miliciens que le Sergent chef Ibrahim Coulibaly dit Ib n’aurait pas encore dit son dernier mot dans cette crise poste-électorale. Alors que l’on parle de réconciliation et de reconstruction nationale, il aurait changé de stratégie pour déstabiliser le régime en place s’alliant aux éléments du Gpp.

Des informations en provenance de Yopougon révèlent que le sergent chef déserteur de l’armée ivoirienne aurait promis offrir dix tonnes de riz aux combattants du Gpp pour le travail qu’ils accomplissent sur le terrain. Vrai ou faux ! En tout cas la rumeur enfle les foyers à Yopougon, fief des miliciens.

Ce qui est certain sur le terrain, même si abidjan présente un semblant de retour à la normalité, le volet militaire de la crise est loin d'être réglé. La méfiance entre les différentes forces en présence est bien réelle. Les patrouilles mixtes annoncées en grande pompe, pour le moment de font sans la gendarmerie nationale et l'armée nationale qui reste en caserne. 

Publié dans Actualité militaire

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