″Chômage technique″ à la SOTRA, toute la preuve d’un licenciement à base ethnique (A partager sans retenue, svp.)

Chômage technique à la Société des Transports Abidjanais (SOTRA) et son cortège de  démagogie, de flatterie,  de  népotisme et d’hypocrisie. Toute la mauvaise foi du régime Ouattara mise à nu !

2012- D.G de la Sotra; l'auteur de ce scandale

Certaines sociétés étatiques dont la SOTRA ont procédé à la mise en chômage technique d’une partie de leur personnel.

Le cas de la SOTRA mérite d’être porté à la connaissance du grand public  en raison de caractère express et de son cortège de démagogie, de flatterie, de népotisme et d’hypocrisie

I/ De la démagogie

A sa première réunion et à toutes celles qui ont suivi, le Directeur Général (D.G.) en faisant l’état des lieux et en rendant compte de l’évolution progressive de l’entreprise aux travailleurs nous a rassurés à chaque occasion :

«  Le gouvernement de Côte d’ivoire et le Président ont les solutions pour que chacun de nous garde son emploi, malgré le ratio H/V est égal à 12, très élevé  c’est-à-dire : au lieu d’un(01 ) véhicule pour cinq(05) agents, le ratio actuel se situe à un  (01) véhicule pour 12 agents d’où la recette propre à l’exploitation est très insuffisante par rapport aux charges incompressibles en général et particulièrement aux salaires. Mais rassurez-vous confirme t-il, il n’aura  pas de dégraissage de l’effectif.  Quoi de plus rassurant venant d’un D.G pour ses collaborateurs.

Abordant les chapitres  de l’assurance maladie, de l’opération immobilière( Athos) dédiée désormais à son mentor pour laquelle les agents souscripteurs avaient déjà cotisé en moyenne trois millions (3.000.000) et un million (1.000.000 ) de francs respectivement pour les cadres et Techniciens Supérieurs (TS ) et les agents de maîtrise, le D.G a toujours  tenu des propos rassurants, exhortant plus d’un au travail.

Contre toute attente le DG annonce des mesures de restriction allant du blocage de remboursement des 90% des frais de pharmacie des Techniciens supérieurs ( TS ) et Cadres à la suspension d’un des acquis et pas des moindres de tous les travailleurs : l’avancement catégoriel chaque deux ( 0 2 ) ans et ce, en vue de  pérenniser l’emploi de tous et de chacun a-t-il expliqué au cours d’une de ses nombreuses réunions d’information et non d’échanges.                         

A une des rares questions posées ce jour par un des participants : Pourquoi nous retirer un de nos acquis datant depuis belle lurette et conservé au plus fort de la crise, pendant que vous nous annoncez la disponibilité de l’Etat à trouver solutions aux problèmes de la Sotra ? Pour toute réponse, le DG a fait peser l’épée de Damoclès sur la tête des agents : Vous choisissez entre votre emploi et votre acquis.                               

C’EST DE LA PURE DEMAGOGIE

II/ DE LA FLATTERIE

Le vendredi 03 Février 2012 à 10h, au cours d’une réunion convoquée par le DG, rassemblant  tous les leaders syndicaux, leurs bureaux exécutifs, les délégués du personnel et un inspecteur du travail, il annonce le chômage technique qui prend effet à compter du 06/02/2012.

Le personnel sauf ceux qui sont dans le bois sacré est pris de cours. Pas de questions, la séance est lévée.

Toutes les mesures de restriction ont finalement abouti au chômage technique.

Au lieu d’attendre le 06/02/212 comme annoncé, le même jour à 17h10 au moment où le personnel s’apprêtait à rentrer à la maison, le DG l’invite à prendre sa lettre de mise en chômage pour les concernés.

M. le DG a plutôt pérennisé son emploi au détriment de  ceux des agents. IL nous renvoie ainsi à Le CORBEAU ET LE RENARD de LA FONTAINE : Apprenez que tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute.

Sinon Comment comprendre ce volte face de M. MEITE BOUAKE ? Car c’est de lui qu’il s’agit, si ce n’est De La FLATTERIE.

III/  DU NEPOTISME

C’est ici le lieu de comprendre le caractère EXPRESS de la mise en chômage des agents sotra sans publication de la liste de ceux admis malheureusement par la seule volonté (critère de choix) du maître des lieux : MOTIVATIONS

1/ Le DG nourrissait la ferme volonté de se débarrasser des agents d’ethnie  impure.

2/ La publication de la liste n’aurait pas permis au DG de procéder à la chasse à l’homme après la remise  des lettres des premiers concernés les 03-04-05- 06 et 07 Février 2012. Les lettres ont été distribuées jusqu’au 23 du mois.

3/  La liste aurait révélé le caractère népotiste tant les agents aux noms à consonance Attié, Abbey, Guéré, Gouro, Beté etc.…..constituent plus de 60% des mis en chômage ethnique. C’est du népotisme, du régionalisme, du tribalisme et une affaire de partisans.

 IV/  DE L’HYPOCRISIE

Enfin M. MEITE BOUAKE a fait preuve d’hypocrisie en mettant en chômage certains de ses partenaires sociaux :

Deux(02) émérites secrétaires généraux des quatre(04) syndicats MM. BOHUI Bédi Nicolas et l’honorable Bakary dont leur tort est d’être le premier bété et le second dioula comme le DG mais catholique et donc assimilé à un caffri. Les deux(02) autres sécretaires généraux épargnés MM. KONE Mory et SOULEYMANE TRAORE sont tous les deux Dioula musulmans pratiquants.

M. MEITE s’est débarrassé des couples aux valeurs intrinsèques reconnues de tous dans leurs différents domaines de compétence, avec lesquels il avait beaucoup d’affinité. Non seulement cela est hypocrite mais relève d’une puissance inouïe de nuisance.

M. le DG pourquoi n’avez-vous pas dans le cadre du social épargné un des membres de ces cinq (05) couples  comme ce fut le cas de nombreux bras invalides épargnés tel votre petit frère MEITE MEKE Mle 939/96 .

Cette hypocrisie a entraîné le suicide par pendaison du machiniste MAÏGA qui, après d’énormes services rendus au Sieur MEITE et son parti le RDR (COMBATTANT ACTIF SUR LE CHAMP DE BATAILLE) au plus fort de la crise post électorale suite au pressentiment de sa mise en chômage technique. C’est malheureux que l’hypocrisie du DG soit assortie de mort d’homme.

AU vu de ce qui précède nous pouvons sans risque de nous tromper affirmer que le DG a accompli en douceur  la mission à lui assignée: Mettre  au bas mot 1200 pères et mères  de familles dans  la rue  après 20 à 30 ans de services pour certains et 2 à 3 mois de retraite pour d’autres avec pour seule mesure d’accompagnement  des soins possibles dans les centres de santé de la SOTRA pour l’agent et pour sa famille.

N/B : je suis certes épargnée par la 1ere vague du chômage mais déplore les conditions dans lesquelles les collègues et collaborateurs (trices) ont été mis dans la rue.

                                                                                     Mme GLAVARD JOLIE