Côte d’ivoire : Attribution des marchés: Encore un autre scandale

Publié le par thruthway

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Décidément les hommes de Ouattara ne finiront pas de nous étonner. Venus, selon eux, remettre la Côte d’ivoire au travail pour faire de ce pays de Félix Houphouet Boigny et de Laurent Gbagbo un Etat émergeant, on se rend bien compte qu’en réalité ce sont les biens qui y sont qui les intéressent pour un usage personnel. Pour preuves, ces nombreux scandales économiques dont l’enrichissement du clan familiale de Ouattara (cliquez icile scandale financier au ministère de la jeunesse (cliquez ici), l’ AFFAIRE "SATAREM-GREENSOL" (cliquez ici), pour ne citer que les plus récents, à côté de ce nouveau scandale que vient de nous révéler le quotidien l’inter paru aujourd’hui. Encore des entreprises, des investisseurs, qui viennent de se faire avoir dans un pseudo « appel d’offre » à l’instar du scandale « affaire satarem-greensol » que nous vous invitons à lire (pour ceux qui ne l’ont pas encore fait).

 

Voici le nouveau scandale que nous révèle le quotidien l’inter de ce jour.

 

 

Pour la réhabilitation de l'immeuble CCIA sis à Abidjan-Plateau, trois (03) entreprises ont soumissionné à un appel d'offre restreint. Il s'agit de SONITRA, PFO et Zaragoza Côte d'Ivoire qui est une filiale du Groupe Zaragoza Empressorial Espagne.

 

Alors que ces entreprises attendent qu'on leur notifie le nom de celle qui a remporté l'offre, certaines portent le deuil de constater que le marché a été attribué en catimini et que des travaux sont en train d'être exécutés dans l'immeuble. Pour ces dernières, le doute n'est pas permis ; elles ont, simplement, été flouées dans l'adjudication du marché de réhabilitation du CCIA.

 

De quoi s'agit-il ? Pour le retour à Abidjan de la Banque africaine de développement (BAD) qui a relocalisé à Tunis depuis la crise militaro-civile, le gouvernement ivoirien a eu plusieurs séances de travail avec les responsables de la banque dans la capitale tunisienne. Ainsi, deux sites devant abriter temporairement la BAD ont été proposés. A savoir, l'Hôtel Ivoire et le CCIA.

 

En définitive, le choix des responsables s'est porté sur le CCIA  pour abriter l'institution panafricaine en attendant la finition de son siège sis à la Rue des banques (Plateau) en 2015. Pour ce faire, un appel d'offre restreint est lancé par le Secrétariat général du gouvernement qui a transmis les dossiers à la Société de gestion du patrimoine de l'Etat (SOGEPIE) en tant que structure technique chargée d'étudier les différentes offres.

 

Et c'est dans cette attente que certains soumissionnaires ont découvert que des travaux étaient en train d'être exécutés sans qu'ils aient de notification préalable. ''Après l'analyse des dossiers, la SOGEPIE devrait faire un avis motivé au Secrétariat général de la Présidence en vue de l'attribution définitive du marché avoisinant les 30 milliards de fcfa. Jusque-là, la seule information qu'on a reçue était d'attendre le retour en Côte d'Ivoire du Secrétaire général de la Présidence qui est en Europe, avant l'attribution définitive. Or sur le terrain, la réalité est tout autre ; c'est à croire que le marché a été attribué en cachette'', s'est indigné notamment un opérateur qui a requis l'anonymat, non sans ajouter que l'absence du Secrétaire général de la Présidence, Amadou Gon a été une aubaine à des mains obscures dans l'attribution du marché de la réhabilitation du CCIA en violation des règles en la matière. Après avoir vérifié l'effectivité des travaux en exécution au CCIA dans la matinée d'hier mardi 15 mai, nous nous sommes mis en rapport avec le secrétariat de la direction générale de la SOGEPIE pour en savoir davantage sur cette affaire. Malheureusement, jusqu'à ce que nous mettions sous presse, la secrétaire qui a promis de nous rappeler, ne s'est plus manifestée.

 

      

G. DE GNAMIEN

Publié dans Economie

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