Côte d'Ivoire - exclusif : 15 membres du proche du Pr. Gbagbo mis en examen.

Publié le par thruthway

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcR66R5nZx3YQzg1swWe-PBsjsZfncpMUnmnIHpOmd_El53DNpNyOg

Exclusif. Le Premier ministre Gilbert Marie Aké N’Gbo, et plusieurs de ses ministres, comme Alcide Djédjé, Désiré Dallo, Christine Adjobi, Danielle Boni Claverie, mais aussi l’ancien gouverneur de la BCEAO, Philippe Henri Dacoury Tabley, ont été inculpés à Abidjan. En tout, pas moins de 18 chefs d’accusation, dont crimes de sang et détournements de fonds publics, ont été retenus contre 15 personnalités de l’ancien régime.

  

 

La justice de Ouattara passe à la vitesse supérieure. Après les critiques acerbes et répétées d’Amnesty international et de Human Rights Watch au sujet des conditions juridiques floues de la mise en résidence surveillée de plusieurs proches du président Laurent Gbagbo à l’Hôtel Nouvelle Pergola d’Abidjan, quinze d’entre eux ont été inculpés de plusieurs chefs d’accusation.

La nouvelle leur a été signifiée vendredi 24 juin par les services du parquet du tribunal de première instance d’Abidjan. Au moins 18 chefs d’accusation ont été retenus contre ces personnalités proches du président Gbagbo, dont le  Premier ministre du président, Gilbert Marie Aké N’Gbo, et les ministres Alcide Djédjé, Désiré Dallo, Christine Adjobi, Danielle Boni Claverie, mais aussi l’ancien gouverneur de la BCEAO, Philippe Henri Dacoury-Tabley (voir liste ci-dessous)…

 

La liste des 15 personnes inculpées :


1- Gilbert-Marie Aké N'Gbo, Premier ministre.

2- Alcide Djédjé, ministre des Affaires étrangères.

3- Désiré Dallo, ministre de l'Économie et des Finances.

4- Ettien Amoakon, ministre des Postes, des Télécommunications et des Nouvelles technologies de l'information.

5- Christine Adjobi, ministre de la Santé et de la lutte contre le Sida.

6- Danielle Boni Claverie, ministre de la Famille, de la Femme et de l'Enfant.

7- George Armand Ouégnin, secrétaire d'État chargé de l'Assurance mutuelle universelle (AMU).

8- Philippe Henri Dacoury-Tabley, ancien gouverneur de la BCEAO.

9- Franck Anderson Kouassi, président du Conseil national de la communication audiovisuelle (CNCA).

10- Armand Bohui Komé, journaliste au cabinet de l'ex-Première dame Simone Gbagbo et ex-membre du Conseil national de la presse.

11- Norbert Gnahoua Zibrabi, directeur de publication du journal L'Oeil du peuple et ex-conseil technique de Laurent Gbagbo.

12- Simone Hué Lou, directrice générale adjointe de "La Refondation", société éditrice du journal du FPI Notre Voie.

13- Germain Guézé, cameran à la RTI détaché à la Présidence.

14- Chantal Leba, membre de la FESCI, présidente d'un mouvement patriotique.

15- Parfait Atsé Acho, chef de cabinet de Ahoua Don Mello au ministère de l'Équipement et des Assainissements.

 



Le camp Ouattara leur reproche, entre autres, les faits présumés de crimes de sang, de participation à des bandes armées, d’atteinte à la sûreté de l’État, de crimes économiques, de vol en réunion, de détournements de biens de l’État…

“La justice suit son cours”

« C’est le cours normal de la procédure, les enquêtes préliminaires de la police et de la gendarmerie sont achevées, ce sera maintenant autour du juge d’instruction d’entamer ses enquêtes, nous sommes soucieux du droit et de la justice », a confié à jeuneafrique.com le ministre de la Justice de Ouattara, Jeannot Ahoussou.

Il s’apprête également à lancer des mandats d’arrêts internationaux contre certaines figures du pouvoir en fuite à l’étranger. Sont concernés leader des « Jeunes Patriotes » Charles Blé Goudé et l’actuel porte-parole du président Laurent Gbagbo, Koné Katinan, également ministre du budget à qui l’on reproche d’avoir conduit les nationalisations forcées de l’agence nationale de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) à Abidjan et de deux filiales locales de banques françaises (BNP Paribas et Société générale).

“La pression des ONG”

Les hautes personnalités de l’État doivent être traduites devant des juridictions exceptionnelles, ce qui n’est pas encore fonctionnel.

« C’est la pression des ONG qui a fait bouger Alassane Ouattara, explique sous couvert de l’anonymat un juriste... C’est bien que le nouveau président emprunte enfin le chemin du droit, mais le problème de fond n’est pas résolu. Il s’agit de la compétence des juridictions qui pourront juger un Premier ministre, des ministres… La loi ivoirienne le stipule clairement : qu’elles soient en activité ou pas, les hautes personnalités de l’État doivent être traduites devant des juridictions exceptionnelles, ce qui n’est pas encore fonctionnel… »

Selon nos informations, les personnalités inculpées seront transférées au mois d’août à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), dès la fin des travaux de rénovation qui y sont en cours. Quant au président Laurent Gbagbo, son épouse Simone et plusieurs autres de leurs proches toujours placés en résidence surveillée dans le nord de la Côte d’Ivoire, la procédure suit son cours auu plan criminel seulement, car les enquêtes préliminaires sur les crimes économiques présumés qui leur sont reprochés sont terminées depuis le 17 juin, à souligné le ministre de la justice de Ouattara.

Source: jeuneafrique

Publié dans Actualité judiciaire

Commenter cet article

M
<br /> il va bien falloir étendre la MACA aux frontières du district d'abidjan, car elle ne suffirait pas à abriter tous ceux qui doivent suivre les quinze premiers! la Côte d'Ivoire devrait cesser de<br /> fonctionner et les ivoiriens mourir de faim parce qu'enx ne sont pas au pouvoir! pitiéééééé!<br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> je me permets de réagir bien que je ne sois que française .je constate en France ,le silence absolu sur ces prOcédures .mais d'abord la MAca.EST IL EFFECTIF QUE LES 6000 prisonniers courent<br /> toujours ,qu'ils sont tous sortis? si c'est le cas 'sic le Temps fernand dinde) ,la repeindre pour y mettre les politiques et laisser dehors les droits communs mérite notre attention.Un été de non<br /> respect du droit Pénal ne peut ^étre a mème de juger des politiques pour des crimes de sang commis apr les soldats du nouveau gouvernement ,et peu importe ou ils ont été recruté;Ou en est la<br /> recherche de ces prisonniers, empreintes digitales,cartes d'identité ect ,facile . Pour en venir aux inculpés ;Avaient-ils leurs avocats et quels avocats ont été mis a disposition par l'ex<br /> président ? Un président est responsable de son armée depuis le premier jour de sa prise de fonction .Faire ouvrir la prison a permis étrange coîncidence ,de piller les français qui ne quittaient<br /> pas abidjan malgré la "crise" de mars.Aussi ,il faut mettre en examen les responsables présumés ,dont notre président français; quelle esst la procédure engagée ?monsieur Ouattara est identifié<br /> comme responsable de listes énormes d'exactions .Ou en est la porcédure TPI ? comment dès lors la côte d'ivoire peut avoir un procureur équitable dès lors qu'il est nommé par un président reconnu<br /> coupable ? ou présumé coupable au TPI ? si vous savez ou en est la procédure TPI ,et le code pénal international que je ne trouve pas a consulter ...;merci .lister les crimes ,les vols,les viols<br /> des soldats du nouveau président me semble fondamental;"ou quand comment pourquoi photo"...témoins ;cette liste sera la seule pièce possible (videos ,pièce acceptée ? je ne crois pas ) ,pour<br /> confondre et accuser radicalement les responsables ;La MACA refaite à neuf ,cela n'empêche pas la fiabilité des sources et le résultat de la libération folle des prisonniers ,pouvoir bombarder<br /> après que les francais se réfugient a Port Bouêt ....c'est forcément ,contre toute LOI ,de nature en plus , a effrayer a vie les plaignants ,au cas ou il y ait des représailles .Il me semble que mr<br /> Ouattara a rendez vous avec le TPI ,sauf la rumeur que j'entends comme quoi ni lui ni Laurent GBAGBO N4EST TRADUISIBLE;eN CE CAS ALORS ,c'est la justice ivoirienne ,qui doit juger les deux<br /> criminels présumés ,tranquillement après les avoir mis hors d'éat de nuire l'un comme l'autre .j aimerais bien avoir plus d'infos dans cet incroyable méandre qu'est devenue la nouvelle démocratie<br /> ivoirienne ...et sur le TPI si quelqu'un a l'organigramme,les lois pénales internationales et me dire a quel stade de la porcédure est la procédure ,déposée a quelle date ect ...cela m aiderais à<br /> comprendre .CC amie prisce<br /> <br /> <br />
Répondre