Côte d'Ivoire- Petit Guiglo : Bilan des combats entre Frci et commando non identifié
Selon plusieurs sources indépendantes, les combats qui ont lieu dans la nuit du 22 au 23 Mars dans l’ouest ivoirien ont fait de nombreux morts dont deux civils, plusieurs éléments des forces pro-Ouattara et un militaire appartenant à ce commando non identifié qui a attaqué. Selon plusieurs indiscrétions, il s’agirait de Oulaï Tako surnommé «le Tarzan de l'Ouest », Venus de la forêt profonde ivoirienne, ce commando non identifié, après avoir mis en déroute l’armée de Ouattara, va prendre possession du village de Petit Guiglo, près de Blolequin, pendant une bonne partie de la journée.
Un commando, selon le rapport de l’onuci, bien entraîné et bien armé qui a réussi à faire échec à toutes les tentatives des Frci (forces pro-ouattara) jusque tard dans la journée, après avoir brûlé une vingtaine de maisons. Les villageois de la zone ont tous fui vers Blolequin, imitant leurs voisins qui avaient déserté leur foyer après l'attaque de Zilebli la semaine dernière.
Les autorités sur place dénombrent désormais 5.000 déplacés en ville, et s'inquiètent pour la prise en charge de ces paysans qui ont tout laissé derrière eux.
Rappelons que depuis quelques semaines, un mystérieux groupe se présentant comme le Mouvement Ivoirien des Wê pour le Retour à l’Ouest (MIWRO) par voix de presse a revendiqué ces attaques et promis d'intensifier la lutte armée tant que les terres des autochtones Wê et Dan de cette région n'auront pas été restituées à leurs légitimes propriétaires.
Depuis la fin du conflit armé en Côte d'Ivoire en avril 2011, les autochtones Wê à l'Ouest de la Côte d'Ivoire sont chassés de leurs terres fertiles et forcés à l’exil, lorsqu'ils ne sont pas tout simplement massacrés. Les mercenaires et miliciens burkinabé armés par Alassane Ouattara afin de l'aider dans la conquête du pouvoir, n'ont en effet pas encore désarmé, et depuis la fin officielle du conflit, font subir les pires atrocités aux populations de l'Ouest ivoirien. C'est ainsi par exemple qu'à Duékoué les populations Wê après avoir subi un génocide qui a couté la vie à plus de 800 personnes seulement dans le quartier CARREFOUR en mars 2011, ont dû à nouveau subir en juillet 2012 dans le camp de réfugiés de Nahibly gardé par les casque bleus une violente attaque durant laquelle moururent des centaines de personnes.
Les appels à rendre justice de la part d'organisations internationales telles que Amnesty international sont restés pour le moment lettre morte Alassane Dramane Ouattara ne voulant pas prendre le risque de punir des mercenaires qu'il avait lui même armé et qui aujourd'hui contrôlent et font régner la terreur à l'Ouest de la Côte d'Ivoire…. Lire la suite ici