JACOB ZUMA REFUSE DE RECEVOIR L’AMBASSADEUR FRANÇAIS
Reseau Nerrati Presse-27/2/2011
La publication du courrier qui a trahi le mépris du Président français Nicolas Sarkozy vis-à-vis des autorités ivoiriennes et leur peuple, trouble le sommeil de l’expéditeur. Lui qui croyait agir en toute discrétion, se trouve au centre d’une honteuse affaire. Si bien que Nicolas Paul Stéphane Sarkozy de Nagy-Bosca cherche à réparer l’irréparable. Toute honte bue, le président français dépêche en ce moment, des émissaires français dans des capitales africaines, pour essayer de redorer le blason. Arguant que sa lettre à Youssouf Bakayoko (Cei), dans laquelle il lui enjoignait, à mots couverts, de prononcer les résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011, en Côte d’Ivoire, en faveur du candidat Alassane Dramane Ouattara, n’a jamais existée. Une manipulation française qui ne dit pas son nom.
Mais le Président sud-africain Jacob Zuma à qui il a voulu faire avaler le gros mensonge, a refusé de recevoir l’Ambassadeur de France (en Afrique du Sud). Ce dernier avait été dépêché par son patron auprès du président sud-africain, pour remettre en cause « l`authenticité » de la lettre du Président français Nicolas Sarkozy à Youssouf Bakayoko. Trop tard. Cette fameuse lettre qui a précipité la Côte d’Ivoire dans un conflit post-électoral a été déjà présentée à Sem Jacob Zuma ainsi qu’aux Présidents Jakaya Kikwete de la Tanzanie, Idriss Deby du Tchad et Mohamed Ould Abdel Aziz de la Mauritanie, par le Président Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire, lors de leur mission du Panel de l’« Ua » à Abidjan. Il en sera de même partout où le fils chanceux de M. Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa tentera de cacher le soleil avec la main. A cette allure, il faut s’attendre que Sarkozy fasse le tour des Palais présidentiels des chefs d’Etat membres du Panel de l’« Ua », dans la crise ivoirienne qu’il a créée de toutes pièces. Mais des humiliations successives l’attendent. Son système de lobbying prendra ainsi un coup dur dans sa volonté de nuire à un peuple qui ne demande que le respect de sa souveraineté. Et c’est tant mieux ainsi !
LES RÉSULTATS PROCLAMÉS PAR LA CEI SONT « NON CONCLUANTS » SELON L’AFRIQUE DU SUD
S’adressant aux journalistes, la ministre des Affaires étrangères de l’Afrique du sud, MaiteNkoana-Mashabane décrit le résultat des élections Novembre -2010-Côte-d’Ivoire comme « non concluants ». Une telle déclaration venant du ministère des affaires étrangères du gouvernement Zuma, donne de manière officielle la position de l’Afrique du sud sur la crise post-électorale que vit la Côte d’Ivoire. Une position qui dit clairement que l’Afrique du sud remet en cause la « certification » de Choi et les résultats proclamés hors délai par la « CEI (commission électorale indépendante) » et qui donne Alassane vainqueur.
Mme MaiteNkoana-Mashabane a fait remarquer toutefois, que l’Afrique du sud n’a pas de favoris. Elle ne fait que constater les faits. « Ce n’est à nous d’amener la Côte d’ivoire en arrière, mais l’aider à aller de l’avant » a t-elle tenu à souligner.
Voici une position qui va énormément gêner la France et la « CEDEAO ».
Depuis le 28 novembre 2010, la France tente d’imposer sans succès l’opposant Alassane Ouattara, un « ami » de Sarkozy, malgré sa défaite constatée par le « Conseil Constitutionnel », plus haute juridiction chargée de proclamer les résultats définitifs des présidentielles en Côte d’Ivoire.