Le camp Ouattara s’oppose à l’UA et s’en prend au Président Sud-Africain
La rébellion des Forces Nouvelles, proche de Ouattara a rejeté, dans un communiqué rendu public samedi la proposition d’une solution négociée par « le dialogue » pour une sortie de crise en Côte d’Ivoire.
Les rebelles pro-Ouattara « condamnent l’idée d’un panel de Chefs d’Etat pour ouvrir de nouvelles négociations en Côte d’Ivoire». Aussi invitent-ils le Président Sud-Africain, Jacob Zuma à ne pas « s’opposer » à l’intervention armée que préconise la Cédeao (communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) dans le règlement de la crise ivoirienne.
L’Afrique du sud s’est prononcé récemment pour une « évaluations des faits » dans la crise que vit le pays, refusant ainsi l’option armée de la Cédeao. Monsieur Soro Guillaume, en visite à Pretoria pour plaider « l’usage de la force », n’a pas été reçu par les autorités Sud-Africaines.
Le conseil de Paix et de Sécurité (CPS) a décidé vendredi de la mise en place d’un « panel » de 5 chefs d’Etat africains des 5 sous-régions d’Afrique. Ce groupe de travail présidé par le Président Mauritanien devra à l’issue d’une évaluation des évènements électoraux et post-électoraux en Côte d’Ivoire, rendra dans un délai d’1 mois, des « décisions contraignantes pour toutes les parties ivoiriennes ».
Le 24 janvier, le Nigeria a demandé une résolution de l’ONU l’autorisant à intervenir militairement pour imposer de façon illegale Alassane Ouattara à la tête du pays. Plusieurs pays africains se sont opposés à l’option militaire préconisée par l’Occident, notamment la France, dans le règlement de la crise ivoirienne, sans aller verifier les faits.
Recemment le Président Sud-Africain, Jacob Zuma, rejoignant la position de l'Angola, a dit que Quelque chose d'autre doit être fait pour résoudre la crise en Côte d'Ivoire plutôt que de demander à l'un des deux leaders de quitter le pays, a dit vendredi le Président Jacob Zuma. "Si quelqu'un a perdu des élections pourquoi doit-on l'inviter à quitter le pays ? ... Pourquoi faut-il l'expulser du pays ? C'est un peu une drôle de manière de procéder dans un pays démocratique" a dit Zuma. Il parlait aux journalistes à Pretoria en élaborant sur certaines des discussions qui ont eu lieu jeudi entre lui et le Premier ministre kenyan Raila Odinga, qui est le médiateur de l'Union africaine pour la Côte d'Ivoire. Ce sont ces interrogations du Président Zuma qui amènent à se poser des questions et à demander une vérification des vraies réalités de la crise post électorale ivoirienne.
Le Conseil constitutionnel ivoirien, plus haute juridiction ivoirienne chargée de donner les résultats définitifs de l’élection présidentielle a proclamé Laurent Gbagbo, élu (51, 45%) contre son adversaire Alassane Ouattara (48%). Le chef de la mission de l’Onu en Côte d’Ivoire, en violation de son mandat, a lui, déclaré sur les médias français, Alassane Ouattara, élu.
source: telediaspora