Voici les nouvelles de Yopougon de ce jour !
Aujourd'hui dans la commune devenue célèbre de yopougon, on observait un mouvement de chars, de blindé et de 4x4, tous montés par les soldats français, de l'onuci et des frci (forces pro-ouattara). Direction le commisariat du 16ème arrondissement. Dans ce convoi, il y avait le général Mangou philippe, chef d'Etat major de l'armée nationale sous le président Laurent Gbagbo, nous rapporte un témoin sur place.
L'objectif de ce déplacement, rencontré les jeunes combattants de la commune de yopougon restés fidèles au président Laurent Gbagbo. Maguy le Tocard était aussi présent.
Les discussions ont porté essentiellement sur l'arrêt des hostilités. Ce que les representants des forces restées fidèles au président Gbagbo ne rejettent pas.
Guy Gbetri, un des responsables des combattants de Yopougon est allé dans ce sens en exigeant l'arrêt des exactions dont sont victimes les partisants du président Gbagbo: "Nous demandons la cessation immédiate des descentes musclées dans les domiciles des partisans de Laurent Gbagbo et que nos leaders puissent rentrer en Côte d`Ivoire". Parmi ces leaders on peut citer le ministre Blé Goudé.En guise de bonne foi, ils ont remis 15 kalach et ont abandonné leur position de sicogi pour voir si les exactions vont ou non continuer.
Cependant, contrairement à ce que semble véhiculer la presse pro-ouattara, ni azito, ni la BAE, ni la gendarmerie, ni Locodjro ne sont tombés aux mains des frci.
Il faut signaler qu'à cette rencontre tous les resposables des combattants de yopougon n'étaient pas présents. Ce qui signifie ceux qui y étaient ne parlaient pas au nom de tous.
La preuve, quelques tirs lointains vont interrompre la réunion.
Et à bonne distance du cordon de sécurité des FRCI, plusieurs jeunes dansaient et chantaient "respectez le pouvoir de Gbagbo", en guise de provocation.
A l`écart, un résident de Yopougon s`en est pris aux forces rebelles de ouattara, aux uniformes
dépareillés.
"Vous avez vu à quoi ressemblent ces gens ? Comment peut-on avoir confiance
en eux ? On veut des policiers et des militaires avec un niveau d`étude, une
formation, pas des sauvages en sandales, avec des colliers de coquillages et
qui ne savent pas s`exprimer", dénonçait-il.
Au vu de ce qui s'est passé, on peut dire que la population de yopougon soutient ces vaillants soldats restés fidèles à Gbagbo et elle ne sent nullement en danger avec eux. Elle craint plutôt l'arrivée des forces rebelles et génocidaires de ouattara dont la plupart des soldats sont sans aucun niveau.