LIBERTE PROVISOIRE POUR LES EX-DIRIGEANTS DE LA FILIERE CAFE-CACAO

Publié le par thruthway

http://infoscotedivoire.net/fr/imagerie/tape.jpgLes ex-dirigeants de la filière café-cacao ont été mis en liberté provisoire le vendredi par le tribunal correctionnel d’Abidjan.

Détenus depuis mi-2008, Tapé Do, Henry Amouzou, Angeline Kili, Placide Zougrana et autres ex-dirigeants de la filière café-cacao ont recouvré la liberté provisoire, prononcée par le juge d’instruction à charge de l’affaire. 22 membres de la filière café-cacao ont obtenu une  liberté provisoire après le procès du vendredi 07 janvier au Palais de Justice, Abidjan-Plateau. La décision a été rendu par Alain Pohan, président du Tribunal en attendant le début  janvier 2011  du procès, le 27 janvier prochain, au palais de Justice à Abidjan-Plateau. La décision a été prononcée par le président du Tribunal du Plateau, Alain Pohan, hier, après environ 40 minutes de lecture de délibéré qui a libéré et les accusés et leurs parents, amis et connaissance.

 « Le renvoi de la procédure est reporté au 27 janvier 2011 », a déclaré le procureur Alain Pohan qui n’a d’ailleurs pas manqué de faire des remarques aux prisonniers. « … Vous ne devez pas avoir le sentiment que c’est quelqu’un qui est à l’origine de votre emprisonnement. Ce ne sont que les faits ». Durant la lecture du délibéré, détenus, parents et amis retiennent leur souffle. Il a fallu la fin du rituel pour entendre les derniers cités lancer des ouf de soulagement suivi à la limite d’applaudissement. Quelle n’était pas la joie des détenus. « Nous sommes contents de retrouver nos familles. C’était très difficile, la détention. Mais on remercie le Seigneur », a indiqué Kouassi Théophile, ex secrétaire exécutif du Fonds de développement et de promotion de la filière café-cacao (FDPCC). Me Blessy Chrysostome, conseil des détenus, est, pour sa part, convaincu que l’avenir est radieux. « Beaucoup de choses doivent changer. On ne peut parler de corruption. Je mets au défi quiconque affirmera que les arguments des juristes ne sont pas fondés. Le Tribunal est incohérent », a-t-il annoncé. Quant à Me Adjé Luc, il estime que le défi à relever consiste à montrer que ses clients ne sont pas coupables des  faits qui leur sont reprochés.

 

 Détournement de denier public, détournement de denier, abus de confiance, faux et usage de faux, escroquerie, etc. sont les faits que le juge d’instruction reproche aux détenus. C’est à partir du 18 juin 2008 que les dirigeants de la filière ont été mis sous mandat de dépôt suite à la requête du procureur de la République dans le cadre de  l’opération « mains propres » dans la dite filière.

 

 


 

Thérèse de Lisieux
 

Publié dans Actualité judiciaire

Commenter cet article