Présidentielle 2012: Aux africains de France : Pourquoi nous devons voter hollande

Publié le par thruthway

Les ELECTIONS FRANCAISES et la crise ivoirienne:

Aux africains de France : Pourquoi nous devons voter hollande

 

http://www.jn-guerini.fr/wp-content/uploads/2012/04/Francois-Hollande-2012.png 

 

Un  pessimisme instinctif s’empare des africains quand on parle des nouveaux  horizons qui s’ouvriraient  à eux à l’avènement de François HOLLANDE au pouvoir en France.  Un pessimisme nourri par la stabilité séculaire d’une main mise française en Afrique sur les secteurs stratégiques de souveraineté.  En Côte d’Ivoire, ce pessimisme se traduit par une expression de terroir : « Blancs c’est blancs », pour dire que les blancs sont désespérément tous les mêmes. 

 

Sans  nier à ce réalisme populaire sa véracité, Nous la  trouvons abusivement réductrice, parce qu’elle ne tient pas compte de certains aspects autrement pertinents de la même réalité qu’elle dépeint. Ces aspects sont d’abord d’ordre subjectif, relevant de la personnalité et de l’idéologie de la personne jugée; mais aussi, et peut être surtout, d’ordre objectif, tenant  à la conjoncture sociale, au dynamisme de la réalité et à l’effet du temps sur les choses.


I/  LES ASPECTS SUBJECTIFS:

 LA PERSONALITE ET L’IDEOLOGIE DES HOMMES.


 

1-La Personnalité



Nous définissons la personnalité comme l’ensemble des traits spécifiques d’une personne, qui la distingue des autres, dans ses interactions avec la réalité ou dans ses réactions face à une situation. La personnalité se mélange inconsciemment au processus décisionnel individuel, et  tend subtilement à mélanger sa générosité ou sa cruauté à l’intelligence du dirigeant. Telle une signature personnelle, toute politique intérieure ou extérieure d’un pays est empreinte de la personnalité de celui qui a l’exercice de l’exécutif.

 

En Côte d’Ivoire, l’exemple particulièrement frappant à cette égard, est celui de  GBAGBO, à qui la conjoncture politique impose la guerre, mais qui la refuse ; et OUATARRA à qui la relative accalmie impose la paix, mais qui la refuse. Ces deux leaders expriment une vision différente de la Côte d’Ivoire, issue de leur personnalité.

 

En France, la sulfureuse et effervescente personnalité de SARKOZY se traduit dans ce qu’il dit, dans ce qu’il fait. Ils parlent de ses concitoyens habitants les banlieues comme de « la racaille… la vermine », projetant  d’eux l’image d’une tache résistant au lavage, ou d’insectes résistants à l’insecticide. Dans le cas de la Côte d’Ivoire, SARKOZY encore ministre de CHIRAC, parlait de « nettoyage » devant ce qu’il pensait être des tergiversations diplomatiques de son Président. Il tint à Dakar, en terre africaine un discours injurieux (l’homme africain n’est pas entré dans l’histoire) qui souleva une vive protestation des intellectuels du monde. De VILEPIN  dit de lui qu’il prospère à demander des comptes aux autres. Cet incendie intérieur, difficilement contenu, donne de lui l’image d’un homme sous l’effet d’une emprise, se manifestant par une gesticulation involontaire voisine de la grimace.  Sa réaction fut violente quand un journaliste français lui en parla à l’écran.  La propension à la violence semble être un trait de caractère congénital de sa personnalité.  Il a commandité la reconduite à la frontière, sans autre forme de procès, des ROMS (Gitans, Tziganes) en violation des dispositions légales communautaires en la matière et avec un mépris souverain pour l’appel lancé par les autorités catholiques et Européenne.  Il a crié haut et fort que « celui qui n’aime pas les lois de la France, quitte la France. »  Il s’est attaqué à un principe juridique aussi élémentaire que la présomption d’innocence, pour faire adopter aux juges français sa doctrine nouvelle de présomption de culpabilité : Ceci entraina en son temps, un arrêt de travail par les juges pour dénoncer ce qu’ils considéraient comme une intrusion de l’exécutif. 

 

Ce comportement officiel de la France de SARKOZY, n’est pas toujours conforme à la lettre de la loi, et n’exprime pas toujours son esprit. Ce comportement exprime avant tout la personnalité de SARKOZY. Il n’est pas le seul dans le cas.

 

En Russie, STALINE eut le même effet. Curieusement, la guerre des Corées (Nord contre Sud) s’est arrêtée en 1953,  quelques mois après la mort de STALINE, sans concessions majeures de part et d’autre. STALINE en était l’effet déclencheur et l’effet catalyseur. A sa mort,  ces effets cessèrent et la paix revint. La personnalité de STALINE était tellement forte que pour s’en débarrasser, NIKITA KROUTCHEV dut initier à l’intérieur comme à l’extérieure une politique dite de « déstalinisation ». Ceci est un exemple probant de comment la personnalité d’un homme politique peut durablement s’insinuer dans la structure mentale des peuples et déroger aux règles impératives d’un pays.

 

En France, De Gaulle, premier président de la 5ème république française, imprima une personnalité tellement forte à l’exécutif que tout novice penserait que la France a un régime présidentiel.  Artisan de la constitution française de 1958, et partisan d’un exécutive fort, pour palier les lourdeurs propres au processus collégial parlementaire, ses empreintes idéologiques se trouvent partout écrites en caractère indélébile dans la loi fondamentale. Par exemple, dans ses débats avec l’assemblée française, c’est l’exécutif qui établit l’ordre du jour, c'est-à-dire, c’est lui qui décide de ce dont on doit discuter dans un régime se réclamant du parlementarisme. Tandis que, paradoxalement aux Etats Unis, régime présidentiel par excellence, la constitution reconnait plutôt ce pouvoir aux commissions des deux chambres du parlement (Senate Rules Committee & House Rules Committe) chargées de la réglementation et de la programmation des débats.  Dans les faits, l’exécutif détient presque exclusivement l’initiative des lois, parce que le quota requis au parlement pour cette initiative est difficile à atteindre. Le caractère expansive d’un exécutif affranchi de tout contrôle à priori du législatif est un héritage de la personnalité de DEGAULLE.

 

Aux Etats Unis, Franklin D. ROOSEVELT a laissé en héritage sa politique interventionniste issue de sa volonté personnelle de s’attaquer aux choses et leurs trouver une solution. Elu en 1932 en pleine crise économique, il fait intervenir le gouvernement  dans l’économie (KEYNESIANISME) aux mépris des croyances ancrées que les lois cycliques du marché trouvent elles mêmes naturellement les solutions aux crises capitalistes. Empêché en cela à ses débuts par une cour suprême conservatrice, il exprima impuissamment sa menace d’obtenir par modification constitutionnelle l’augmentation du nombre de juges à la cour, pour en avoir qui soient acquis à sa cause. Cette tentative, aussi acharnée que vaine fut connu sous l’appellation de  « Supreme Court Packing » (remplissage de la cour suprême). Il parvint à ses fins grâce aux décès de certains juges, qu’ils dut remplacer, mais surtout grâce à son très long séjour à la maison blanche, car il fut réélu  quatre fois et mourut au pouvoir. Tandis que Woodrow WILSON son prédécesseur de huit ans seulement a presqu’évité la première guerre aux Etats Unis, lui ROOSEVELT s’est invité dans la 2ème guerre mondiale en 1941 dans une Amérique encore hésitante entre l’interventionnisme et l’isolationnisme.  Wilson n’a pas pu amener les USA hors de son isolationnisme, mais lui, seulement 20 ans après le mandat de celui-ci a transformé les USA en un pays interventionniste, approuva la création de l’O.N.U. L’interventionnisme économique et politique quelque fois belliqueux des USA est un héritage de ROOSEVELT. A cause de l’emprise populaire de ROOSEVELT, l’indécrochable de la maison blanche ; mais surtout à cause de sa propension à agir contre les lois du pays à cause de son soutien populaire évident, il fut décidé après lui de la limitation des mandats aux USA. Le charisme fougueux de la personnalité d’un leader déteint fortement sur les institutions républicaines.

 

En donnant ces exemples du tour du monde, nous voulons seulement qu’ils soient su, qu’il serait abusif de faire un procès d’intention à Hollande dont on sait peu, en nous fondant exclusivement sur les agissements des présidents avant lui. Si l’autorité judiciaire est en principe tenue de respecter les précédents judiciaires, l’exécutif est souverainement affranchi de tout devoir de conformité avec le comportement politique d’un gouvernement passé. Pourtant, même le judiciaire peut se libérer, à travers de grands revirements de jurisprudence,  de son obligation de conformité avec les solutions juridiques passées; combien plus forte raison l’exécutif qui est coutumièrement libre ?

 

 

2- L’idéologie Des Hommes  Politiques


Ce qui unit les occidentaux, et qui les distingue en cela beaucoup des africains, n’est pas leur race: c’est leur unanimité sur l’intérêt national. Cet accord sur l’intérêt national n’amène pas la même unanimité dans son appréciation. D’où l’acceptation et la tolérance d’idéologies différentes dans l’appréciation, la réalisation, et la préservation de cet intérêt national. L’idéologie c’est la pensée fondamentale qui organise le comportement politique d’un homme, d’un parti. Elle détermine son angle d’appréciation des choses. Il serait simpliste d’assimiler la gauche (HOLLANDE) à la droite (SARKOZY), au motif que tous sont blancs. C’est du racisme et cela procède d’une ignorance fondamentale.

 

La gauche approche la politique avec un idéalisme empreint de compassion, la droite l’approche avec un idéalisme pragmatique. La gauche entend dans la société organiser la coexistence des grandes libertés individuelles humaines, la droite veut apporter une stabilité prévisible dans une lutte inconciliable d’intérêts entre humains. La gauche définit le droit pénal comme l’ensemble des conventions qui organisent la réaction de l’Etat face à l’infraction et au crime, la droite la définit comme l’ensemble des lois qui dans un pays  réglemente l’exercice de la répression  par l’Etat. Dans sa croyance en l’Etat providence, la gauche met tous, mais beaucoup plus les riches à contribution pour le bien des masses; la droite croit que l’homme naît libre, portant en lui la responsabilité individuelle de sa réussite sociale, et ne saurait ainsi créer des obligations à la charge des autres par le hasard des naissances dans un même pays. La gauche croit en une relative égalité de conditions, la droite croit en une stricte égalité d’opportunité.  La gauche croit en un Etat interventionniste (dans l’économie intérieure), la droite opte pour un Etat réservé,  neutre. Ces divergences sont irréductibles,  et ne sauraient être réconciliées par « Blancs c’est blancs ».

 

CHIRAC (un blanc de la droite)  en 1986, en visite personnelle chez Félix HOUPHOUET-BOIGNY (droite) à YAMOUSSOUKRO disait: « …La démocratie est un luxe pour les pays Africains… ». Mais MITTERAND (un blanc de la gauche)  imposait la bonne gouvernance démocratique en Afrique dans son discourt de la BAULE (1990), comme une condition de la caution politique française. SARKOZY (droite) qui soutient OUATARRA est blanc, mais JEAN LUC MELENCHON (gauche) qui l’a en aversion l’est aussi. John BROWN ( ), anti esclavagiste américain, qui sema la terreur au Etats Unis en s’attaquant et égorgeant les esclavagistes blancs du sud, était aussi  blanc, et fut pendu pour la cause des noirs. Président de la cour suprême des Etats unis  juge TANEY (démocrate) était un blanc, qui donna à l’esclavage une justification juridique, mais le Président ABRAHAM LINCOLN 1865 (républicain) l’était aussi, quand après une guerre farouche contre celui-ci il déclara l’abolition de l’esclavage.  Un siècle plus tard en 1954, celui qui abolit la ségrégation raciale qui suivit cette émancipation des nègres fut Justice WARREN, président de la cour suprême des Etats Unis, il était blanc. Pire, quel regard porteriez vous sur ces africains qui se tuent et se vendent ? Nous devons retenir que l’idéologie, plus que la race détermine le comportement politique de tout leader. Ce qui est pris à tort pour une solidarité raciale coupable est l’unanimisme occidental sur leurs intérêts nationaux et communautaires. Nous devrions les imiter. Si pour la droite SARKOSISTE, pour maintenir une situation sociale stable et prévisible   en Côte d’Ivoire il faudrait recourir à l’action militaire, la gauche MELENCHONISTE penserait que le coût élevé du maintien des armées en terre étrangère  et la vaste insulte que constitue une présence militaire pour la souveraineté de la Côte d’Ivoire empêcherait la réalisation de ce dessein.

 

Le Coup d’Etat à lieu en fin 1999 en Côte d’Ivoire, tandis qu’à la faveur de la cohabitation, LIONNEL JOSPIN premier ministre français détient l’exécutif en France. Le Président CHIRAC  demande l’intervention, le premier ministre lui rétorque par « une politique de non ingérence mais de non indifférence ». Le candidat Laurent GBAGBO, homme de gauche, est élu Président  en 2000, tandis que  LONNEL JOSPIN homme de gauche aussi dirige la France. Les relations ne sont pas au beau fixe, mais le président GBAGBO ne fut jamais inquiété par une intervention militaire française. L. JOSPIN était blanc.


II/ LES ASPECTS  OBJECTIFS


1 La Conjoncture Socio Politique


Le dynamisme naturel  de la réalité  apporte toujours de nouveaux défis  et de nouvelles priorités. Ses changements constituent l’essentiel de ce que nous appelons la conjoncture sociopolitique. C’est l’ensemble des événements qui de part leur nature et leur importance dans l’environnement sociopolitique s’impose aux décideurs comme une donne incontournable

 

DE GAULLE avait promis l’indépendance aux Africains, en remerciement pour leur effort de guerre, juste après 1945. Il était alors le leader charismatique de la résistance française. Mais rien dans le rapport de force ne pouvait transformer ce devoir de reconnaissance envers l’Afrique en un élément majeur de la conjoncture sociopolitique pour les raisons suivantes. D’abord après 1945, la France bénéficiait encore, non seulement, du soutient infaillible des Etats Unis (soutien militaire des alliés, soutien économique et matériel du plan Marshall), mais était aussi ivre d’un orgueil   national éprouvé et ravivé par la guerre (la France refuse l’indépendance à l’Indochine  et engage en 1946 les hostilités contre les nationalistes indochinois de HO CHI MIN.). La France n’avait alors rien à craindre de personne. Or la crainte, est justement l’élément qui rend incontournable un événement et le fait entrer dans la conjoncture sociopolitique.

 

La crainte est ainsi la deuxième raison que nous évoquons,  un principe mieux expliqué par Nicholas Machiavel. Il est mieux pour le « Prince d’être craint, plutôt que d’être respecté », parce que dit il « la crainte repose sur la peur », elle est donc naturellement pourvu d’effets obligatoires issus de l’imminence d’une rétribution; tandis que les grands sentiments que sont le « respect » et la « reconnaissance » repose sur la moral, sur les qualités de l’âme, des denrées rares parmi les hommes et qui dépendent de leur bon vouloir. La France ne se voyait donc pas tenu de donner l’indépendance aux Africains parce que rien dans la conjoncture sociopolitique ne l’y contraignait. Or la conjoncture sociopolitique est naturellement dynamique.

 

En 1960, soit 15 ans après, les aides du plan Marshall sont en phase de remboursement. Les Etats Unis, alliés coloniaux des français dans la guerre d’Indochine prônent à l’ONU le droit des peuples à l’autodétermination et apportent un soutient de taille aux peuples colonisés. La Russie aussi. La guerre d’Algérie (1954-1962),  bat son plein. La France est financièrement éprouvée par la guerre, et politiquement divisée sur l’avenir de son empire colonial. On se rappelle de DEGAULLE, l’homme des situations difficiles qui est élu président avec son évasif, mais fameux « Je vous ai compris » sur le problème Algérien. Celui qui avait promis l’indépendance à l’Afrique, partisan d’une France forte, tente un baroud d’honneur en intensifiant la guerre d’Algérie de 1958 à 1960. Il dut se raviser tardivement en 1962. Toutes les colonies françaises sont en ébullition. Le Rassemblement Démocratique Africain (RDA) nait en 1944, pour coordonner les revendications démocratiques des peuples noirs. Voila des éléments d’une violente pertinence qui échappent à tout contrôle politique et qui s’impose de par leurs nature et leur importance aux processus décisionnel. Après avoir tenté de toujours s’accrocher à ses colonies par le biais d’une communauté franco-africaine en 1958, la France octroie à ses colonies « l’indépendance »   en 1960.  

 

Ici encore il faut rappeler que DEGAULLE était blanc. Les Etats Unis qui ont apporté un soutien aux peuples colonisés étaient racistes et secoués  par les luttes intégrationnistes de Martin Luther KING.  La Russie était blanche, mais voulant sa part du gâteau, dans le partage du monde consécutif à la deuxième guerre mondiale, à commencer une campagne de colonisation idéologique de l’Afrique. DEGAULLE n’a pas octroyé ce que nous appelons à tort l’indépendance par amour, mais plutôt par réalisme politique, par une nécessité imposée par la conjoncture sociopolitique. Blanc n’est donc pas blanc.  

 

L’effet du temps sur la politique est un autre aspect de la même réalité sociopolitique. Nous vous en épargnons ici l’étude par soucis de concision.

 

Pour conclure, il faut qu’il soit su, qu’en recommandant de voter HOLLANDE au deuxième tour, nous votons plus contre SARKOZY que nous n’exprimons un optimisme irréaliste. En parlant d’optimisme, le notre est  serein, parce qu’il est informé par les propos de François Hollande lui-même : «GBAGBO n’est pas un homme fréquentable» et ceux de Martine AUBRY : «GBAGBO s’est rendu coupable d’actes répréhensibles et mérite la CPI».

 

Nous disons seulement, que notre observation des choses humaines nous enseigne que les hommes sont beaucoup plus ce qu’ils font, plutôt que ce qu’ils disent. Ce qui est important enfin de compte, ce n’est pas ce qu’on dit, mais ce qui émerge matériellement de notre pensée. Or la pensée d’un homme n’est que partiellement révélée par la parole, elle doit  alors l’être entièrement par l’acte. Voter donc pour F. HOLLANDE, c’est lui donner l’occasion de joindre l’acte à la parole, c’est un acte de justice qui ne fait pas un procès d’intension seulement, mais qui se donne les moyens de faire un procès des actes, c’est un acte d’équilibrage.

 

Il faut comprendre que toute la classe politique française fut choquée par le non conformisme du Président Laurent GBAGBO. Elle attendait de lui qu’il acceptât la soumission héréditaire de notre « espèce ». Mais sa bravoure en face des bombardements, son refus de fuir et sa décision de ne point faire abdiquer l’honneur et la dignité, comme la France l’attend des Africains devant la peur, sont autant de témoignages qui  lui vaudront une place dans le répertoire secret des hommes respectables, de tout homme politique français  sérieux. MELENCHON n’a peut être qu’entonner un chant que la France tout entière chantera en unisson.

 

GBAGBO a lui-même pardonné des coups de gueule plus forts, comme ceux de N’ZI PAUL DAVID (son directeur de cabinet), GEORGES KOFFI (le journaliste qui essuya publiquement à la télévision national devant HOUPHOUET, le visage de GBAGBO avant le désamour). Emboîtons lui le pas. Sinon vous haïrai ces illustres personnages ci: Victor HUGO (il était pour la colonisation), Abraham LINCOLN (il a dit avoir libéré les noirs par nécessité, et non par amour), ROUSSEAU ou MONTESQIEU (se demandait si les noirs avait une âme). VOTER HOLLANDE.

                   

SERY ZADI GBOZIAGNON.

Juriste -traducteur

Publié dans International

Commenter cet article

R
<br /> Roosevelt avait fait passer 15 réformes de très grande ampleur en 3 mois, sur la fiscalité, les banques, le temps de travail, l'indemnisation des chômeurs en fin de droit etc...<br /> <br /> On en est loin avec le projet actuel et "officiel" du PS.<br /> <br /> Il faudrait que F. Hollande s'approprie les 15 mesures préconisées par le collectif ROOSEVELT 2012 pour espérer arriver à la hauteur de l'illustre président américain.<br /> <br /> Pour infos ces 15 mesures permettraient :<br /> - la création de 2 MILLIONS d'emplois CDI en 5 ans ,essentiellement privés, sans attendre le retour de la croissance et sans ruiner l'état ni les entreprises ni le contribuable<br /> - la neutralisation de 80% des plans de licenciement en cours en appliquant à la lettre ce que le gvt allemand a mis en place depuis 2008<br /> - le refinancement à taux 0 des 3/4 de la dette du pays en activant les articles 21 et 23.1 des statuts de la BCE.<br /> - la résorption de la crise du logement en réorientant le FdRR vers la construction massive de logements comme l’ont mis en place les Pays-Bas depuis 25 ans<br /> <br /> etc...<br /> <br /> 43000 citoyens (pour l'instant) soutiennent cette initiative, dont 60 personnalités sont à l'origine (Stéphane Hessel, Curtis Roosevelt - le propre petit fils de Franklin Roosevelt, fondation<br /> Danielle Mitterrand, fondation Abbé Pierre, Emmaüs International, Lilian Thuram etc...)<br /> <br /> http://www.roosevelt2012.fr/<br />
Répondre