" Nous appelons le camp ouattara à respecter la pluralité des opinions" (Reporters sans frontières)

Publié le par thruthway

http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRzVDaVQOY7q8OKfwwpVGW5zEOYxQbVr0P4n_mke5drQ5_2hutMPlusieurs journalistes ivoiriens proches du président Laurent Gbagbo, sont actuellement traqués par des partisans d'Alassane Ouattara et ont dû entrer en clandestinité par crainte d'être victimes de règlements de comptes, a appris Reporters sans frontières auprès des intéressés et de plusieurs sources concordantes.

 

"Nous sommes très inquiets et mettons en garde les nouvelles autorités contre une situation qui pourrait leur échapper mais dont elles seraient tenues responsables. La volonté de certains partisans du nouveau Président de faire la chasse aux journalistes du camp adverse pour se venger est simplement inacceptable et indigne. Nous appelons le président Ouattara à demander publiquement à ses partisans de renoncer à cette volonté de vengeance et de respecter la pluralité des opinions", a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de l'organisation.

 

Victimes d'une chasse à l'homme

 

Pendant les quatre mois de crise traversée par la Côte d'Ivoire, les journalistes ivoiriens, toutes tendances confondues, ont subi menaces, intimidations, et entraves à l'exercice de leur métier. Mais depuis une semaine, des partisans d'Alassane Ouattara ont lancé une véritable chasse à l'homme visant spécifiquement les journalistes pro-Gbagbo.

 

Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, une liste de huit journalistes "à abattre" circulerait actuellement dans Abidjan. Sont touchés des employés du quotidien d'Etat Fraternité Matin, plusieurs journalistes de la Radio-Télévision Ivoirienne (RTI), et plusieurs de la presse dite "bleue", notoirement pro-Gbagbo. Ces journalistes traqués ont préféré entrer dans la clandestinité. Certains membres du Conseil national de la presse (CNP), sont aussi visés.

 

Le gouvernement d'Alassane Ouattara entend emprisonner des journalistes

 

Le gouvernement d'Alassane Ouattara a annoncé son intention de poursuivre certains journalistes en justice pour leur rôle dans la défense des institutions et du pouvoir du président Gbagbo.

Alors que sous le règne du président Gbagbo aucun journaliste ne fut mis en prison pour déli de presse.

 

Reporters sans frontières s'interroge sur les critères qui permettront de déterminer qui doit être poursuivi.

 

Le monitoring des médias effectué par l'organisation pendant la campagne électorale d'octobre et novembre 2010, ainsi que l'observation minutieuse de la presse ivoirienne tout au long des quatre mois suivants, révèlent que presque tous les médias ont commis des dérapages. Le Conseil national de la presse encore présidé par Eugène Dié Kacou les avait d'ailleurs, à l'époque, tous sanctionnés, qu'il soient proches de Laurent Gbagbo ou d'Alassane Ouattara. Pendant la campagne électorale, Reporters sans frontières avait stigmatisé les dérives de Notre Voie (pro-Gbagbo) autant que celles que du Nouveau Réveil (pro-Bédié) ou du Patriote (pro-Ouattara). Nous ne tolérerons pas que tous les médias proches des nouvelles autorités échappent aux remises en cause et aux poursuites judiciaires.

 

"L'intention du gouvernement doit être uniquement guidée par une volonté de justice et ne doit pas aboutir à des règlements de comptes. S'il est effectivement nécessaire de sanctionner des personnes qui ont pu, à la RTI notamment, être coupables d'appels à la haine, il serait dangereux de procéder à une purge ayant toutes les apparences de la vengeance. Les nouvelles autorités doivent éviter de reproduire les travers observés dans le passé consistant à opprimer la presse d'opposition et à tolérer les écarts de la presse qui leur est favorable", a affirmé Reporters sans frontières.

 

Pas encore de retour en kiosques pour la presse "bleue".

 

Le Patriote (pro-ouattara) a été le premier quotidien ivoirien à faire sa réapparition, en étant largement distribué dès le vendredi 15 avril 2011. Lundi 18 avril, plusieurs quotidiens avaient également fait leur retour dans les kiosques : le journal d'Etat Fraternité Matin, plusieurs journaux pro-Ouattara (Nord-Sud, Le Mandat, l'intelligent d'Abidjan), et enfin des titres plus ou moins indépendants, (L'Inter, soir-info).

 

En revanche, les sièges des quotidiens Notre Voie et Le Temps, fleurons de la presse "bleue", pro-Gbagbo, ont été attaqués et saccagés. Le matériel de production a été détruit. Les domiciles de certains journalistes de ces deux titres ont été visités. Idem pour le quotidien "le nouveau courrier". Conséquence : toujours pas de retour en kiosques possible pour ces trois quotidiens.

 

Source: Telediaspora.net

Publié dans Droit de l'homme

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C
<br /> Reporters sans frontières avec votre j'ai oublié sn nom, ns n'avons ke faire de vos mises en garde pcq à travers tous les émissions ke j'ai suivi sans connaître le fond de l'homme gbagbo vs vs<br /> acharnez sur lui comme un lion sur sa proie. Maintenant ke le coup d'état de la france est fini avec ses bombardements au sol comme aérien avec sa pleitore de morts vs êtes contents puisque vs<br /> n'avez pas daignez condamner. Alors réjouissez vs de toutes les actions malveillantes ke ouattara et son clan infligent aux ivoiriens pcq n'ayant pas la mm opinion politique ke lui et pcq les<br /> ivoiriens st des chrétiens mais pas mulsumans. Si ma mémoire est bonne jamais gbagbo n'a brimeé un citoyen pcq il n'est pas lmp ou chrétien. DIEU seul saura vs remercier pour tant d'injustice fait<br /> aux ivoiriens. GBAGBO OU PAS GBAGBO LES IVOIRIENS EXISTE AINSI KE LES PANAFRICANISTES VIVRONS ET COMBARONS POUR LA LIBERTE TOTALE DE L'AFRIQUE. Ns savons très bien ke pour vous le noir reste une<br /> race inférieur à vous, mais il y a des noirs ki sont 10 fois plus instruits et intelligents ke vs; UNE FOIS DE PLUS NS N'AVONS RIEN A FAIRE DE VOS CONDAMNATIONS DE LACHES. FEU FHB a eu raison de<br /> vous expulser de la CI pcq vs êtes une langue pendue<br /> <br /> <br />
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L
<br /> je ne sais pas qui ecrit ces textes mais expliqué moi ou et quand un président a ete elu ...vous dites ouatarra président..mais dans quel pays vous etes ?? y a pas de président ouatarra en cote d<br /> ivoire .. ca devient tres difficile de vous suivre, vous ne réalisé pas ce que vous dites pendant qu il y a de tueries sur commande de ouatarra<br /> <br /> <br />
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