VIOLATION DES DROITS HUMAINS EN CI: Le professeur Degni Segui victime d'un harcèlement politico-judiciaire

Publié le par thruthway

Degni-Segui.PNG


Plateforme publicitaire Africaine

 

 

« Toute personne a droit à ce que sa cause soit entendue. Ce droit comprend (...)le droit d’être jugé dans un délai raisonnable par une juridiction impartiale » article 7 de la charte africaine des droits de l'Homme .


Bientôt trois(3) ans que les avoirs de René Degni Segui ancien président de la Ligue Ivoirienne des Droits de l'Homme (LIDHO), sont gelés à l'instar de plusieurs personnalités proches de Laurent GBAGBO. 


Pour protester contre la violation de ses droits, le professeur Degni Segui a intenté une action en justice. Lundi dernier, le juge des référés s'est déclaré incompétent.

 

Me Colette Schildknecht, l'avocate française au barreau de Strasbourg, s'est dit surprise de la décision. « Je ne comprends pas cette décision. Je suis surprise » a-t-elle réagi au téléphone. L'Avocate française est d'autant plus stupéfaite que selon toute vraisemblance des ponctions ont été effectuées sur le compte. « Il a demandé un relevé bancaire qui lui a permis d'avoir le solde de son compte. A la suite de cela, il a émis un chèque qui est revenu impayé pour insuffisance de provision » a-t-elle explique.


Selon des proches de la scolarité de l'Université Felix Houphouet-Boigny de Cocody, René Degni Segui a été mis à la retraite anticipée. Grâce à ses compétences avérées, la direction de l'Université avait prévu de signer un contrat avec le professeur afin qu'il continue de dispenser des cours. Ça n'a malheureusement pas été le cas.


Dans l’impossibilité d’accéder à ses fonds et mis à la retraite anticipée, Degni Segui est également interdit de sortir du pays à l'instar de la plus part des ex collaborateurs ou supposés proches du Président GBAGBO .


Comme par hasard, le fils de l'ancien président de la LIDHO qui était médecin à la fonction publique, a été remercié. Sa fille qui travaille à l'Organisation internationale du cacao (Icco) a été rétrogradée.


La vérité c'est que l'ancien président de la Ligue Ivoirienne des Droits de l'Homme est victime d'un harcèlement politico-judiciaire. 


Jusque-là, si l'homme n'a pas accès à ses comptes, c'est parce qu'il refuse de faire la courbette aux nouvelles autorités.

 



[Source : César Ebrokié, Notre voie n°4493 des mercredi 14 & jeudi 15 août 2013, page 2]

Publié dans Droit de l'homme

Commenter cet article