LE RESULTAT DE NOS INVESTIGATIONS SUR LA VIDEO DES FRCI TUES…
Vidéo des frci tués : Les forces rebelles de Côte d'Ivoire préparent de nouvelles exactions et de nouveaux massacres contre les populations civiles.
Le 1er février 2012, dans le cadre d'une tournée d'installation de nouvelles autorités militaires à travers le pays, le responsable du portefeuille de la défense Paul Koffi Koffi, et le chef de taille major, Soumaila bakayoko, ainsi que d'importantes personnalités militaires ont fait étape à Dabou et Lopou. Jusque là, rien d'anormal. Ce qui a par contre choqué plus d'un observateur, ce sont les propos tenus soit par Paul Koffi, que par Soumaila Bakayoko. Nous vous livrons quelques morceaux choisis extraits du journal SOIR INFO du 03/02/2012 :
« Les nouvelles ne sont pas très rassurantes à Lopou. Car, il nous revient de façon récurrente que vous et vos enfants entretenez un camp d’entraînement de miliciens composés de jeunes Ivoiriens et de mercenaires libériens pour renverser le régime actuel. Arrêtez de rêver. Mais plus grave, c’est que vous les notables, vous cautionnez cet acte honteux et barbare. C’est inacceptable. Ne composez pas avec le diable et donc conseillez à vos enfants de mettre fin à cette aventure dangereuse. Si cela continue, c’est vous qui allez payer le lourd tribut parce que nous allons frapper très très fort » Paul Koffi Koffi . Bakayoko dans le même ton de lui emboiter le pas :
« Nous n’allons pas faire de cadeau aux déstabilisateurs. Si c’est la force que vous voulez, nous allons nous battre et nous serons sans pitié. Il est donc temps de rentrer dans la République »
Ainsi donc, il serait reproché à ces population d'avoir créé et entretenu des camps d'entrainements abritant de soi disant miliciens et mercenaires pro-Gbagbo, comme pour confirmer et justifier ces propos des deux chefs rebelles, dans la journée du 03/02/2012, nous recevons une vidéo qui circule depuis peu sur internet. Cliquez ici pour voir la vidéo
Sur cette vidéo l'on peut voir plusieurs corps sans vie de frci tombés dans une embuscade, et l'on peut deviner grâce aux pleurs et lamentations qui proviennent en fond sonore que ce sont leurs collègues arrivés en retard sur les lieux de l'embuscade qui les ont filmés. Notre informateur nous dit également que ces frci seraient morts alors qu'ils allaient démanteler un camp d'entrainement à Lopou le 26 janvier 2012. Après quelques enquêtes, nous retrouvons une autre vidéo (cliquez ici pour la voir) du même massacre réalisée non pas par les FRCI, mais par les populations civiles. Nous reconnaissons les mêmes corps. Seulement, sur cette vidéo postée sur Internet le 13 juin 2011, l'auteur nous dit que l'embuscade eut lieu en mai dernier, non pas à Lopou, mais à Grand Lahou.
Les questions que nous nous posons sont les suivantes : Pourquoi les FRCI qui ont filmé leurs frères d'arme depuis mai 2011, ont choisi cette date pour mettre en circulation la vidéo ? Pourquoi accusent ils de prétendus miliciens et mercenaires pro Gbagbo, de Lopou alors que l'embuscade eut lieu à Grand Lahou? Pourquoi cette coïncidence, entre les propos menaçants de paul Koffi et Soumaila Bakayoko,( propos d'ailleurs entendus au journal de 20h du 03/02/2012 sur la RTI) et la diffusion par des mains manipulatrices au sein des frci de la vidéo de Mai dernier ?
Nous savons une chose, les seules armes en circulation en ce moment sont détenues par les hommes armés par Ouattara et ses chefs militaires. Depuis la chute de Yopougon en mai dernier, les militaires supposés proches du président Gbagbo qui ont combattu pour les institutions républicaines ont été tous désarmés. Ils n'ont plus aucune arme en leur possession. Entre temps Soumaila Bakayoko a donné une semaine aux populations avant de mettre en exécution ses menaces, et a interdit d’accès une partie de la foret de Lopou supposée être un camp d'entrainement. Après le massacre des populations du grand Ouest et la confiscation de leurs terres par des populations allogènes au service des multinationales, le régime de dramane se tourne vers les régions du centre et sud pour procéder de la même manière, accusant de paisibles paysans de menaces contre son régime pourtant soutenu par des forces étrangères puissamment armées.