#CIV Gnamien Konan : « 60% des ivoiriens veulent la libération de Gbagbo…J'ai retrouvé ma liberté »

Publié le par thruthway

#CIV Gnamien Konan : « 60% des ivoiriens veulent la libération de Gbagbo…J'ai retrouvé ma liberté »

Gnamien Konan qui répondait aux questions des journalistes sur un plateau télé a expliqué pourquoi, les Ivoiriens ne l’entendaient pas parler. Selon lui, ce  qu’il a dit à Agboville il ne l’a pas dit auparavant parce qu’il était dans un gouvernement

: « Un gouvernement c’est quelque chose de sacré. Il y a une règle qu’on appelle l’obligation de réserve. La démission c’est un choix. Aujourd’hui on me pose la question pourquoi j’ai démissionné de l’UPCI. Avant on m’aurait demandé vous avez promis construire des logements et  vous démissionner. La démission ce n’est pas une panacée. Je suis parti sous un désaccord. J’aurais démissionné, est ce que cela aurait libéré le Président Gbagbo ».

L’ex-président de l’UPCI a révélé qu’il n’a jamais été d’accord qu’on « gèle aussi facilement les comptes de certains responsables politique. Aujourd’hui j’ai retrouvé ma liberté de parole. (…) Aujourd’hui je suis libre. J’estime que la Côte d’Ivoire a besoin plus que d’autre chose, la réconciliation. Mais quand on n’a fini de dire ça qu’est-ce qu’on fait ?»

À l’en croire,  la réconciliation passe nécessairement par la libération du Président Laurent Gbagbo et de son ministre Blé Goudé : « Ne pas le reconnaître c’est cacher le soleil avec sa main.  Chacun pourra dire ce qu’il faut. Mais je veux toujours être en conformité avec ma conscience. Celui qui vient me dire qu’il peut faire la réconciliation sans ça, avec un taux de croissance de 9%, les Ivoiriens auront à manger, le problème va être réglé. Ce n’est pas moi qui le dis. L’homme ne se nourrit pas que de pain ».

Si aujourd’hui, selon le député de Botro (Bouaké), si  on demande aux Ivoiriens, ils diront à 60% qu’ils veulent la libération de Laurent Gbagbo.  Il a aussi déploré le fait qu’un seul camp soit jugé depuis que la crise a pris fin : «Aujourd’hui on a le début d’un procès contre une partie. C’est difficile. Ce n’est pas seulement le FPI qui en demande. La pétition pour la libération de Gbagbo on ne me l’a pas présenté sinon je l’aurai signée de mes deux mains ».

Hilaire Gueby

Commenter cet article