Boycott actif des produits français: Cadeau de la résistance ivoirienne au colon FILLON

OPÉRATION BOYCOTT DES PRODUITS FRANÇAIS

 

 

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14 juillet 2010 : Le président GBAGBO boycotte le cinquantenaire des « indépendances » sur les Champs-Elysées.

14 Juillet 2011 : Fillon en visite dans sa plantation ivoirienne, le peuple de Côte d’Ivoire décide de boycotter les produits français.

 

Avec le déploiement tout azimut de la France en Côte d’Ivoire, et  la recolonisation de celle-ci, le boycott des produits français nous apparait comme une arme politique, économique et sociale efficace.

Il est une arme politique dans la mesure où « une minorité active, surtout quand elle ne dispose pas d'accès aux médias (comme c’est le cas ici), doit pouvoir se faire entendre et même convaincre une partie de la majorité passive de la justesse de la cause qu'elle défend. Si elle y parvient, elle peut être en mesure de faire pression sur un gouvernement pour qu'il infléchisse sa politique.»

Ce boycott des produits français est aussi une arme économique et sociale puisqu’en  faisant à la place le choix de produits locaux ou régionaux, le résistant aide de fait ceux-ci a finalement rester en magasins. Faire le choix d’autres produits de substitution c’est avoir pris la pleine mesure de la situation, et par nos choix de consommation participer ainsi au dynamisme de la chaîne de production locale. Boycotter les produits français tout en consommant local dans un contexte de graves difficultés conjoncturelle et structurelle (chômage aggravé, insécurités 
notamment financière), c’est une façon créative et ingénieuse d’aider la ménagère ivoirienne à nourrir sa famille à moindre coût ! 

Se débarrasser de sa puce Orange au profit d’une puce Moov, Koz, Green ou MTN, c’est faire comprendre à Orange qui a aidé logistiquement puis célébré à Yamoussoukro l’imposture, que ses ex-clients ne sont pas dupes ; et qu’ils comprennent bien son ingratitude, sa forfaiture et préfèrent donner ce qui reste de leur argent à d’autres opérateurs plus méritants ! Choisir de quitter la Bicici, ou la SGBCI après qu’elles aient fermées du jour au lendemain sans préavis donné à leurs clients, relève du simple bon sens, de la connaissance de ses droits par ce dernier, dont celui bafoué du respect dû au client qui les nourrit.

« Devenir acteur de la consommation conduit à se poser la question de savoir ce que l'on cautionne à travers son acte d'achat. Le boycott en est l'une des conséquences. La décision de consommer est un choix individuel. Chacun a la possibilité, la liberté, le droit (et je rajouterais, le devoir) de choisir à qui il va donner son argent. Bien qu'il soit insignifiant à l'échelle individuelle, le pouvoir d'acheter ou non tel ou tel produit est considérable lorsqu'il est démultiplié par des milliers ou des dizaines de milliers de consommateurs déterminés.»

L’Opération Boycott des produits français a ainsi pour le résistant des motivations d’ordre avant tout éthique, moral, économique et social.

  Quelqu’un qui a des politiques tordues, nous on met en place.


PATRIOTES ON EST BEAUCOUP.

 

Collectif Dignité immuable