Les pressions internationales contrastent avec la réalité sur le terrain

La vie a véritablement repris en Côte d'Ivoire et surtout dans la ville d'Abidjan. Les marchés sont bourres de monde, le transport urbain a repris, les ambouteillages ont refait surface, les usines fonctionnent en plein temps et les fonctionnaires sont pratiquement  tous à leurs postes. les choses se passent comme si l'appel à la désobéissance civile lancé  par Soro Guillaume "est tombé dans l'oreil du sourd". La commune d'Abobo (dans le district d'Abidjan), qui est réputée très favorable à Alassane Ouattara a repris son ambiance de ville où le commerce du vivrier est très prospère. Les activités commerciles ont vraiment repris, et tout le monde s'active pour les fêtes de Noel et de nouvel an.

Les propos de Vladimir Tazzi, ancien officier de renseignements et ex-cadre de la Direction du renseignement militaire, traduisent bien la réalité sur le terrain ici à Abidjan et dans l'intérieur du pays. Nos vous le citons: " Je suis frappé par la contradiction entre la réalité sur le terrain et la perception qu'on en a à l'extérieur. Mon souci n'est pas de prendre parti, mais la commnauté internationale défend bec et ongles Alassane Ouattara qui, sur le terrain, a perdu la partie. Que cette situation soit morale ou pas n'est pas la question: si on ne prend pas en compte en considération cette réalité, on emprunte une voie sans issue".