CONTRE LA DICTATURE DU REGIME OUATTARA, BERNARD DOZA « EXPLOSE ». Une contribution riche d’enseignements.

Publié le par thruthway

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De Bernard Doza, président de Cap Liberté

 

Depuis le 11 Avril 2011, la Côte d’ivoire est occupée. Notre pays est occupé, par quatre armées étrangères. Et, politiquement colonisé de l’intérieur, par une tribu, aux ramifications extraterritoriales, qui officialisent l’invasion de la Côte d’ivoire, redevenue réceptacle, donc, la nouvelle destination régionale, dans la lutte, contre l’immigration africaine, vers la France. L’occupation militaire coloniale de notre pays, c’est le commando : Licorne, payé à 1 million d’Euros par jour, par les contribuables français pour tuer en Côte d’ivoire. Il est appuyé par des supplétifs étrangers, de l’ONU et de l’Ecomog.

 

Au Palais présidentiel d’Abidjan, siège, (…), une génération rebelle, qui a pris les armes en septembre 2002, pour arracher le pouvoir dans la violence postélectorale d’avril 2011, après des élections organisées, dans l’état de guerre, créé par les Forces nouvelles (Fn).

 

La génération de la guerre, nous impose depuis le 11 avril 2011, sous le diktat, du nouvel ordre : Frci, un « vivre ensemble », à coups de canon, au nom de la philosophie politique de Félix Houphouet Boigny.

 

Or, la gestion Houphouet-Boigny, c’était, tout à la France. C’est un système de gestion, que la Côte d’ivoire du peuple, a réfusé depuis le 2 mars 1990. C’était la dictature du parti unique, le goulag, sans la liberté d’expression, un système qui a enrichi (une bourgeoisie parasitaire), les barons du Pdci au pouvoir de 1960 à 1990. Une caste, qui a endetté notre pays (plus de 200 milliardaires, enregistrés dans les banques européennes) et qui n’a pas crée d’entreprises pour l’emploi des jeunes, avec l’argent volé, au peuple ivoirien. Le régime d’Houpouet, a surtout enrichi les entreprises françaises installées dans notre  pays, qui transféraient chaque année vers la France, plus de 8.000 milliards de Fcfa sur le bénéfice d’exploitation, sans payer de véritables taxes ni impôts, en offrant aux ivoiriens, des emplois, de seconde zone, jusqu’en 1989, les coopérants de la France, qui tiraient notre pays vers le bas (dans le refus du transfert de la technologie de pointe), transféraient 150 milliards Fcfa par an dans leurs comptes, vers la France.

A diplôme égal (DUT), dans des entreprises privées, comme Cotivo et la Caréna, les cadres français immigrés, percevant : 5 millions Fcfa (7500 euros) par mois, là où, les ivoiriens, avaient 200 milles Fcfa (300 euros). Plus grave, depuis 1960, les entrepreneurs ivoiriens ont été systématiquement découragés dans la création d’entreprises, à cause du refus des crédits bancaires, dont la garantie était fixée à 80% du montant demandé. C’est une politique du lobby du négoce, imposée aux succursales des banques françaises, en Afrique noire- pour ne pas faciliter l’émergence d’une bourgeoisie locale, du commerce qui pourrait concurrencer les entreprises françaises, avec l’argent français- c’est un décret signé en 1853, par Napoléon III. Ainsi dans le pouvoir de Félix Houphouet, le peuple ivoirien a souffert de la misère sociale, au milieu du gigantisme du « grand Abidjan », bâti stratégiquement, par les multinationales étrangères, pour donner l’illusion du « développement national ».

Or, l’histoire des peuples d’Europe, d’Amérique et d’Asie a démontré, que ce ne sont pas les infrastructures bâties, par une coopération néocoloniale, qui crée le développement. Le développement d’un pays, c’est d’abord l’investissement dans l’homme par la formation, donc la liberté, le travail, le social et la démocratie. Car, c’est l’homme, tiré de la dictature politique, de la faim, de la misère, qui, par sa propre réflexion quotidienne, rentabilise la matière grise et transforme son environnement. C’est donc, contre cette philosophie, libératrice du développement universel, que la France a refusé l’alternance politique en Côte d’ivoire. Elle a utilisé, pour cela, le banquier Alassane Ouattara, dès 2002 dans la rébellion, et le sabotage du pouvoir, donc au programme socialiste : Gbagbo, soupçonne et ensuite accusé de nationalisme rampant, pour organiser la restauration de l’ancien régime néocolonial.

Il faut donc, combattre, Alassane Ouattara, pour ce qu’il représente, dans notre pays : les intérêts français (…). Nous avons affaire à un régime de terreur, qui fabrique la contre-manifestation, pour contre l’adversaire, en organisant des groupes mafieux, pour briser tout rassemblement, contre le pouvoir. C’est un régime de la peur, qui ne tolère pas la contestation verbale, et qui considère tout débat contradictoire dans les médias publics, comme une subversion. Donc, il faut, lui opposer sur le terrain, une nouvelle génération de militants, avec de nouvelles méthodes de combat.

 

QU’EST-CE QUI ACCUSE OUATTARA ?

 

L’homme a été pris, flagrant délit de propos méprisants et guerriers, contre la Côte d’ivoire du peuple, depuis son bunker de l’Hôtel du Golf.

 

En effet, dès le fin du second tour de la présidentielle, déclaré vainqueur par la commission électorale, Alassane Ouattara, monte en grade. De l’opposant, il devient le commandeur d’une nouvelle Côte d’ivoire. La Côte d’ivoire de l’autorité et de l’argent. Celle, où l’hésitation face aux intérêts du peuple n’existe pas. L’hésitation est considérée, comme une faiblesse par cette nouvelle race d’hommes politiques. Qui, pour avoir vécu longtemps dans les arcanes du capitalisme occidental, considère toute compassion, envers l’homme, comme une perte d’autorité. Lui, le Dga du FMI qui a dirigé l’économie de 87 pays, dont la seule volonté affirmée, est depuis 1999, de faire figurer sur sa carte de visite : « Alassane Ouattara, président de la Côte d’ivoire », ne peut plus hésiter. Pour le peuple ivoirien du sud, qu’il a appelé en vain (des jours durant), pour l’installer au palais présidentiel en se sacrifiant et qui a refusé, il n’a plus de compassion. Parce qu’il se trouve dans un pays, où une classe politique, qu’il juge, ignorante des relations internationales, lui refuse, à lui, l’économiste de Washington, le droit d’être Président de la Côte d’ivoire. Alors, il prend son téléphone (depuis sa chambre de l’hôtel du golf à Abidjan), pour appeler (ses amis à Paris et à Washington) à l’isolement politique et financier, de la Côte d’ivoire et son peuple.

Pour montrer à tous, que les maîtres du capitalisme international, lui obéissent au doigt et à l’œil, il ordonne la fermeture des succursales des banques occidentales, sur l’ensemble du territoire ivoirien. Du jamais vu, dans un pays indépendant. Et cynique, il ordonne, la fermeture des sociales de transfert d’argent, pour qu’il n’y ait plus de finance intérieure et de l’argent qui provienne de l’extérieur, surtout de la part de la diaspora ivoirienne, vers la Côte d’ivoire du petit peuple, qui devient ainsi, une victime expiatoire, de la guerre intérieure qu’il livre à Gbagbo. Plus cruel, il ordonne, à l’union Européenne, l’embargo sur les médicaments à destination des hôpitaux d’Abidjan, où les ivoiriens meurent en quantité, pour cause de guerre civile…

 

La future santé auditive et mentale, des enfants ivoiriens apeurés, depuis l’invasion d’Abidjan par la querelle postélectorale, n’inquiète pas Alassane Ouattara ; il demande à la France et à l’ONU (au nom de leurs intérêts, qu’il représente désormais) le bombardement des sites sensibles, pour déloger Laurent Gbagbo, qu’il veut voir, absolument tomber « comme un fruit pourri ». Alassane Ouattara, a donc, tout prémédité : « Pour rendre la liberté capitaliste à la Côte d’ivoire, confisquée par Laurent Gbagbo depuis le mois d’octobre 2000, il fallait à la fin, bombarder le peuple ivoirien, dans son propre intérêt ». C’est pourquoi, face aux morts et aux blessures psychologiques, qui gangrènent les enfants, les femmes et les hommes, aujourd’hui traumatisés à vie par la violence des bombardements, les simulacres de réconciliation, organisée par la Pdci (bras séculier d’Alassane Ouattara, pour la gestion officielle de la répressions), ne suffiront pas. Parce que, ce bombardement était voulu, donc volontaire, car il était géré depuis l’Hôtel du golf (on le voyant sur les chaînes internationales), par Alassane Ouattara et l’ambassadeur français, Mr. Jean-Marc Simon.

 

La diplomatie, aperçu en bras de chemise, a même affirmé devant les caméras des télévisions étrangères : « Laurent Gbagbo, n’en a plus pour longtemps, il est encore dans sa cave, mais c’est une question d’heure ». Devant le portail, de la résidence de Laurent Gbagbo, la caméra montre, en arrière plan, les soldats français du commando : Licorne, et au devant : l’ambassadeur Simon, téléphone à l’oreille, dirigeant l’arrestation de l’ancien président ivoirien. Et depuis le 11 avril 2011, la Côte d’ivoire a hérité d’une double colonisation, qui gère deux intérêts concomitants : La colonisation française et, l’ethno-colonialisme intérieur, géré par Alassane Ouattara. L’ethno-colonialisme du clan : Ouattara montre aujourd’hui dans notre pays, une dictature particulière. Elle est unique en son genre. Tribaliste et sectaire, elle a gangréné tout le corps productif de la société ivoirienne, pour mieux s’affirmer.

De la présidence aux ministères, en passant par la primature et aux ambassades, les grandes sociétés nationales, du patron aux subalternes, c’est un raz-de-marée, sans pudeur, sans gêne et sans état d’âme, les nordistes occupent et gèrent la « nouvelle Côte d’ivoire ». Et, c’est pour résister contre le régime d’Alassane Ouattara, que nous avons lancé depuis le 15 septembre 2011, le comité d’Action pour la liberté (Cap-Liberté).

Une nouvelle organisation de gauche, pour sortir des affrontements organisés par le pouvoir, contre l’opposition. Des affrontements qui pourraient apparaître, comme des règlements de comptes entre des partis rivaux, dans une querelle sur l’occupation du pouvoir. En fait, c’est ce que recherchent, le Rdr et Ouattara depuis le 11 avril 2011, pour saboter le combat du peuple, contre la double occupation coloniale de la Côte d’ivoire (…). Alors, comme la France, sous l’occupation allemande, nous nous organisons, pour la bataille de la libération du peuple ivoirien.

 
Je m’appelle Bernard Doza, journaliste politique ivoirien exilé à Paris, je suis rentré en Côte d’Ivoire, depuis février 2011.


Depuis 1983, à cause de la dictature néocoloniale du parti unique, qui dirigeait mon pays, sous Félix Houphouët-Boigny, je suis resté à Paris, pour organiser le combat médiatique sur le front extérieur.


Le peuple ivoirien, qui suit le combat de la démocratie, pour notre pays, depuis 1980, me connaît, à travers les émissions politiques, sur la Côte d’Ivoire à Radio Tropic’Fm de 1983-2003.


Mais surtout, à cause de mon livre : Liberté Confisquée, le complot franco-africain, publié en novembre 1991, à Paris, dans lequel, pour la première fois, un journaliste africain, dévoilait le complot, de la France, contre l’Afrique noire…
Au mois d’août 2011, présent à Abidjan au cœur de la tyrannie Alassane Ouattara, j’ai lancé ici à Abidjan, deux appels aux Ivoiriens, à travers la presse, pour l’organisation d’une nouvelle résistance intérieure….


Et depuis, malgré les pressions et les nombreuses menaces de mort, que je ne cesse de recevoir, et qui montrent l’état du pouvoir, qui s’est installé à Abidjan, je reste ferme, sur mes convictions, car je ne fléchirai pas, devant l’adversité.
Cap-Liberté organise bientôt, la formation des militants, dans des techniques nouvelles, pour apprendre à combattre, l’ordre barbare, vers la réinstauration de la démocratie et des droits de l’homme.


Rejoignez, Cap-Liberté.


C’est la nouvelle gauche, qui va combattre véritablement le système bourgeois du pouvoir-Ouattara. En effet, c’est un régime bourgeois (…), pour mieux exploiter le peuple ivoirien, qu’on maintient, dans l’inconscience de la lutte des classes sociales.


Cap-Liberté, permanence.

Tél : 225-44.60.01.72.

Bernard DOZA, Président.

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Z
<br /> Me dizaine, votre analyse est 5 sur 5.<br /> <br /> <br />
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