Alassane Ouattara ou le régime de la terreur !

Publié le par thruthway

 

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KOROGHO – Simplice Kouadio Koffi, procureur nommé par Ouattara a dit avoir entendu samedi pour la première fois, dans le cadre d’une enquête préliminaire, le président ivoirien Laurent Gbagbo, à Korhogo, dans le Nord de la Côte d’Ivoire, où il est détenu sans chefs d’accusations, a-t-on appris d’une source proche du dossier.

« Laurent Gbagbo a été auditionné en présence de son médecin personnel », a affirmé Simplice Kouadio Koffi, en sortant de la villa où le Pr. Gbagbo est détenu.

Un entretien qui aurait duré environ une heure et cela, sans la présence des avocats.

 

Les avocats du Président Gbagbo, Jacques Vergès et Marcel Ceccaldi, ont dénoncé un « piège » et une « violation des droits de la défense » à leur retour à Paris vendredi soir, demandant un report de l’audition jusqu’à leur arrivée. Tous deux se trouvaient encore en France samedi.

« Si Laurent Gbagbo ne veut pas être entendu hors de la présence de ses avocats, il ne peut pas y avoir d’audition, selon la loi ivoirienne », avait déclaré Marcel Ceccaldi, précisant qu’il allait se rendre lundi à l’ambassade de Côte d’Ivoire à Paris pour demander un visa.

 

L'Etat de droit version Ouattara ne finira pas de surprendre. Alors que la loi ivoiriennen ne le permet pas si le prévenu l'exige, le président Gbagbo a été auditionné sans la présence de ses avocats qui ont été réfoules la veille à l'aéroport d' Abidjan, sans motif valable. Tous leurs papiers étaient en règle, contrairement à ce qu'avance le camp ouattara.

La nouvelle Côte d' Ivoire avec Ouattara c'est la loi des armes et celle de ses humeurs.  Des prévénus qui n'ont pas droit à des avocats pour se défendre. 

C''est à se régime arbitraire que seront soumis à partir d'aujourd'hui sa femme et tous ses proches qui subissent actuellement un traitement inhumain dans des camps de concentration au nord tenu par les rebelles sanguinaires de Soro Gullaume.

C'est aussi ce que subissent quotidiennement les simples citoyens que nous sommes dans les rues d'Abidjan avec les soldats de ouattara qui en grande partie des analphabètes.

"Le vendredi 6 mai, un homme prêchant dans la rue à Angré, aux environs de 20h, a été sauvagement battu par des éléments des forces rebelles de Ouattara puis transporté dans un endroit inconnu sous le regard médusé des habitants. J'ai mal à ma Côte d'Ivoire. Je ne peux plus y vivre..." rapporte un habitant de Angré dans la commune de cocody où les personnes nanties sont régulièrement visités par ses voleurs de grands chemins que sont ces soldats de Ouattara.

Il n'y a aucun moyen pour le citoyen de se plaindre lorsqu'il est victime d'un vol.  Dans tout le pays, les commissariats de police sont occupés par des chasseurs traditionnels (dozos), des combattants illégaux et autres mercenaires en service commandé pour Monsieur Ouattara. On ne peut pas confier à des bandes armées la protection de la population, contrainte de payer chaque semaine un “impôt de sécurité”. 

Voici la nouvelle Côte d'Ivoire promise par le camp Ouattara.

 

Publié dans Droit de l'homme

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